Et si tout venait à manquer ?

Car le figuier ne fleurira pas, La vigne ne produira rien, Le fruit de l’olivier manquera, Les champs ne donneront pas de nourriture ; Les brebis disparaîtront du pâturage, Et il n’y aura plus de bœufs dans les étables. Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. L’Éternel, le Seigneur, est ma force ; Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me fait marcher sur mes lieux élevés. Au chef des chantres. Avec instruments à cordes.

Habakuk 3.17/19

Habakuk était un prophète de Juda. Rappelons-nous que le pays de Dieu était divisé en deux royaumes : au sud celui de Juda, au nord celui d’Israël qui avait déjà disparu aux jours qui nous intéressent. Notre prophète a exercé son ministère de 627 à 586 av. J.-C. Son statut de prophète ne le mettait pas à l’abri du doute et de l’inquiétude. Comme à vous et à moi, il lui arrivait de s’écrier :

« Mais, Seigneur ! Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi cela m’arrive-t-il ? »

Il avait toutefois l’honnêteté de confier sa perplexité à Dieu, aussi, n’ayons pas honte, nous non plus, de lui exprimer nos : « Je ne comprends pas ! »

Au chapitre premier, le prophète pose des questions à Dieu. D’habitude, un prophète n’a pas à poser de questions. Au contraire, il reçoit d’en haut des réponses qu’il partage au peuple, mais dans son cas, les rôles sont inversés.

« Enfin, Seigneur ! Pourquoi est-ce que tout va si mal ? Pourquoi les méchants triomphent-ils ainsi ? Le pays est en train de s’effondrer et tu ne fais rien ! Pourquoi tolères-tu le péché ? »

Et l’Éternel lui répond :

« Attends un peu : je vais leur envoyer les Babyloniens, ça leur remettra les pendules à l’heure. Es-tu satisfait de ma réponse ?

– Non, je ne suis pas satisfait : pourquoi est-ce que, pour corriger Juda, ton peuple, tu te servirais des Babyloniens, une nation pire que la nôtre ? Ce n’est pas normal ! Je ne suis pas du tout d’accord ! »

La réponse divine se trouve au chapitre II :

J’étais à mon poste, Et je me tenais sur la tour ; Je veillais, pour voir ce que l’Éternel me dirait, Et ce que je répliquerais après ma plainte. L’Éternel m’adressa la parole, et il dit : Écris la prophétie : Grave-la sur des tables, Afin qu’on la lise couramment. Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; Si elle tarde, attends-la, Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement. Voici, son âme s’est enflée, elle n’est pas droite en lui ; Mais le juste vivra par sa foi.

Habakuk 2.1/4

Quant au chapitre III, il peut se résumer en ces quelques mots :

« Merci Seigneur, maintenant, j’ai compris. »

Examinons maintenant la situation au temps d’Habakuk

Jusqu’à quand, ô Éternel ?…  J’ai crié, Et tu n’écoutes pas ! J’ai crié vers toi à la violence, Et tu ne secours pas ! Pourquoi me fais-tu voir l’iniquité, Et contemples-tu l’injustice ? Pourquoi l’oppression et la violence sont-elles devant moi ? Il y a des querelles, et la discorde s’élève. Aussi la loi n’a point de vie, La justice n’a point de force ; Car le méchant triomphe du juste, Et l’on rend des jugements iniques. Jetez les yeux parmi les nations, regardez, Et soyez saisis d’étonnement, d’épouvante ! Car je vais faire en vos jours une œuvre, Que vous ne croiriez pas si on la racontait. Voici, je vais susciter les Chaldéens, Peuple furibond et impétueux, Qui traverse de vastes étendues de pays, Pour s’emparer de demeures qui ne sont pas à lui.

Habakuk 1.2/16

Notre prophète est mal dans sa peau. Il constate le déclin moral et spirituel de son pays, le tout petit pays de Juda.

Faut-il s’étonner qu’un déclin moral et spirituel soit accompagné d’un déclin intellectuel, culturel et économique ? Faut-il s’étonner que la bourse de Jérusalem soit en chute libre, comme le sont en ce moment l’euro et le dollar ? Ce que déplorait Habakuk dans son petit royaume de Juda, nous le déplorons de la même manière dans notre occident dit chrétien.

Habakuk a exercé son ministère sous le règne de quatre rois :

Le premier, c’est Joachaz qui n’a régné que trois mois.

Le second, c’est Jojakim (ou Yoyakim, ou Jéhojekim) :

Et le roi d’Égypte établit roi sur Juda et sur Jérusalem Éliakim, frère de Joachaz ; et il changea son nom en celui de Jojakim. Néco prit son frère Joachaz, et l’emmena en Égypte. Jojakim avait vingt-cinq ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem. Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, son Dieu. Nebucadnetsar, roi de Babylone, monta contre lui, et le lia avec des chaînes d’airain pour le conduire à Babylone. Nebucadnetsar emporta à Babylone des ustensiles de la maison de l’Éternel, et il les mit dans son palais à Babylone.

2 Chroniques 36.4/7

Première déportation du peuple de Juda vers Babylone. Et ce n’est pas fini !

Le suivant porte le même nom à une lettre près, c’est Jojakin.

Le reste des actions de Jojakim, les abominations qu’il commit, et ce qui se trouvait en lui, cela est écrit dans le livre des rois d’Israël et de Juda. Et Jojakin, son fils, régna à sa place. Jojakin avait dix-huit ans lorsqu’il devint roi, et il régna trois mois et dix jours à Jérusalem. Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel.

2 Chroniques 36.8/9

Celui-ci a fait long feu.

Enfin vient Sédécias.

L’année suivante, le roi Nebucadnetsar le fit emmener à Babylone avec les ustensiles précieux de la maison de l’Éternel. Et il établit roi sur Juda et sur Jérusalem Sédécias, frère de Jojakin. Sédécias avait vingt et un ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem. Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, son Dieu ; et il ne s’humilia point devant Jérémie, le prophète, qui lui parlait de la part de l’Éternel.

2 chroniques 36.10/12

Deuxième déportation et chute définitive du royaume de Juda. Il n’y aura plus d’autre roi après lui.

Nous savons qu’en raison de son impiété, Sédécias connaîtra une fin tragique : il sera emmené prisonnier à Babylone, Jérusalem sera détruite, le royaume de Juda sera biffé de la carte. Quant au roi, Nébukadnetsar fera égorger ses enfants devant lui et lui fera crever les yeux.

Triste fin pour un roi qui, malgré les avertissements et les exhortations à la repentance, malgré la patience et la longanimité de notre Dieu, a persévéré dans les abominations !

Ces récits tragiques nous rapprochent de notre siècle en général, et de notre pays en particulier. Rappelons-nous les exhortations de l’apôtre Paul :

Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.

2 Timothée 3.1/5

N’est-ce pas, quoi qu’en disent les optimistes aveugles, un triste tableau de notre société ? Nous sommes à présent dans ces temps difficiles. Voici venu le temps de la peur, et quand règne la peur, c’est chacun pour soi, et certains trouvent malin d’ajouter : et Dieu pour tous.

Mais, revenons à notre texte d’Habakuk dont nous nous sommes éloignés : « Le figuier ne fleurira pas » (vs 17).

Triste vision de l’avenir : plus de récoltes, plus d’élevage, plus de bœufs dans les étables faute de foin dans les prés. Plus de viande, plus de blé, plus de pain. Que deviendrons-nous ?

Ce n’est pourtant pas le premier avertissement prophétique :

Les champs sont ravagés, La terre est attristée ; Car les blés sont détruits, Le moût est tari, l’huile est desséchée. Les laboureurs sont consternés, les vignerons gémissent, À cause du froment et de l’orge, Parce que la moisson des champs est perdue. La vigne est confuse, Le figuier languissant ; Le grenadier, le palmier, le pommier, Tous les arbres des champs sont flétris… La joie a cessé parmi les fils de l’homme ! Sacrificateurs, ceignez-vous et pleurez ! Lamentez-vous, serviteurs de l’autel ! Venez, passez la nuit revêtus de sacs, Serviteurs de mon Dieu ! Car offrandes et libations ont disparu de la maison de votre Dieu. Publiez un jeûne, une convocation solennelle ! Assemblez les vieillards, tous les habitants du pays, Dans la maison de l’Éternel, votre Dieu, Et criez à l’Éternel ! Ah ! quel jour ! Car le jour de l’Éternel est proche : Il vient comme un ravage du Tout-Puissant. La nourriture n’est-elle pas enlevée sous nos yeux ? La joie et l’allégresse n’ont-elles pas disparu de la maison de notre Dieu ? Les semences ont séché sous les mottes ; Les greniers sont vides, Les magasins sont en ruines, Car il n’y a point de blé. Comme les bêtes gémissent ! Les troupeaux de bœufs sont consternés, Parce qu’ils sont sans pâturage ; Et même les troupeaux de brebis sont en souffrance.

Joël 1.10/18

Que s’est-il donc passé ? Une invasion de sauterelles. Elles ont tout dévasté. Plus rien !

On entend parler aujourd’hui de pénuries, mais je crains fort que le mot « pénurie » soit un euphémisme. Jésus, lui, parle de famines.

Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.

Matthieu 24.4/8

Il existe un fléau dont on parle peu, mais qui sévit en Afrique centrale : le criquet pèlerin.

Quand ces insectes auront tout dévasté en Tanzanie et au Kenya, ils traverseront le Sahara et envahiront l’Afrique du nord : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte. Quand ils n’y trouveront plus rien à manger, ils traverseront la Méditerranée : Grèce, Italie, Espagne, Portugal… On en a vu en Sardaigne, que l’on peut voir depuis Bonifacio…

C’est terrible ! Mais, devons-nous avoir peur ? La parole de Dieu contient des avertissements et des menaces, mais fort heureusement, elle contient de nombreux encouragements.

Au verset 15, Joël nous parle de la proximité du Jour de l’Éternel. Paul nous le dit aussi :

Le Seigneur est proche.

Philippiens 4.5

Ce jour de l’Éternel vient « comme un ravage du tout-puissant ». Il vient aussi « comme un voleur ». En effet, ce n’est pas un jour de réjouissances, mais un jour de malheur, car le Seigneur vient pour régler ses comptes.

Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ; vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres.

1 Thessaloniciens 5.1/5

Comme un voleur ! Le monde n’aura rien vu venir, mais nous ne serons pas surpris par ce jour terrible. Au lieu de céder à la terreur, nous tendrons les bras vers le ciel en criant : « Alléluia ! »

Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.

Matthieu 24.37/44

Quant à notre prophète qui a commencé par se plaindre et houspiller le Seigneur, il change d’attitude lorsque l’Éternel lui révèle ses plans. Au lieu de continuer à protester, il laisse éclater sa joie :

Je veux me réjouir en l’Éternel.

Il ne se réjouit pas des malheurs qui vont se produire, mais il se réjouit parce que son Seigneur est grand et juste.

Aujourd’hui, les Babyloniens sont à la porte, de noirs nuages d’orages s’amoncellent. Nous observons alors deux attitudes : les uns ont peur, les autres se réjouissent en Dieu.

Parlons d’abord de ceux qui ont peur, car nos contemporains sont de plus en plus nombreux à comprendre que nous vivons une période effrayante.

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus. Il était suivi d’une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus se tourna vers elles, et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous et sur vos enfants. Car voici, des jours viendront où l’on dira : Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n’ont point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité ! Alors ils se mettront à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! Et aux collines : Couvrez-nous !

Luc 23.26/30

Les gens vivront donc dans une telle peur de l’avenir qu’ils en viendront à souhaiter qu’un grand tremblement de terre les tue tous et qu’on n’en parle plus. Quelle tragédie !

Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ?

Apocalypse 6.12/17

Je rappelle à nouveau que les chrétiens n’auront pas à subir la colère de l’Agneau, car ils auront été enlevés avant ces moments terribles, et quoi qu’en disent ces théologiens à la mie de pain qui picorent un verset à droite et à gauche pour semer la confusion dans nos cœurs, cette colère est réservée à ceux qui, jusqu’à la fin, auront rejeté le message salvateur du Christ. Ceux-là auront abusé jusqu’au dernier jour de la patience divine. Cette patience se manifeste encore aujourd’hui et c’est pour cette raison que l’Église n’a pas encore été enlevée. Dieu offre encore à chacun la possibilité de saisir maintenant le salut. Quand la trompette sonnera, quand la voix de l’archange retentira, les morts en Christ, d’abord, ressusciteront, et nous, si nous sommes encore en vie, nous serons enlevés à la rencontre du Seigneur Jésus. (1 Thessaloniciens 4.16/17)

Nous venons de parler de ceux qui ont peur, parlons maintenant de ceux qui, comme Habakuk, se réjouissent.

Cette parole de l’apôtre Pierre s’adresse à nous, chrétiens sauvés par grâce, nés de nouveau et remplis du Saint-Esprit de Dieu.

Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra.

1 Pierre 4.12/13

Ce message de Pierre s’adresse tout d’abord aux chrétiens vivant au beau milieu de l’empire romain et qui subissaient les pires persécutions, mais, par un phénomène eschatologique, la parole de Dieu rebondit jusqu’à nous, chrétiens du XXIᵉ siècle, prêts à affronter les vicissitudes des derniers temps. Nous risquons de manquer d’eau et de pain ; plus grave encore, nous n’aurons peut-être plus accès à Bluetooth, Netflix…

La liberté de circulation, la liberté de la presse sont de plus en plus bafouées, le monde est toujours plus corrompu. Pourtant, les médias embourbés dans leurs mensonges se veulent rassurants, ils disent que les jeunes ont de la chance de vivre dans une société aussi tolérante que la nôtre.

Ne soyez pas surpris, dit Pierre, mais, au contraire, réjouissez-vous de la part que vous avez aux souffrances de Christ.

Bien sûr, nous souffrons, mais n’oublions pas que le Christ a souffert plus encore que nous.

N’oublions pas, frères et sœurs, que si notre monde est plongé dans le chaos, si nos gouvernements vont droit dans le mur, si l’humanité court à sa perte, c’est un signe de la proximité de la parousie. Endurons donc avec patience, regardons au-delà de ce siècle de ténèbres. L’homme conduit de nuit en feux de croisement, mais, lorsque nous laissons le volant à Jésus, il conduit en feux de route. Il voit loin. Avec nos feux de croisement, nous ne voyons que les désastres immédiats, avec les feux de route de Jésus, nous voyons les victoires promises. Au-delà de l’obscurantisme, il y a la lumière et la gloire. Post ténébra lux.

Apprenons donc à louer Dieu et à lui faire confiance, quelles que soient les circonstances, et n’oublions pas que Le juste vivra par la foi.

Jésus revient bientôt. Soyons prêts.

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© 2023 Lilianof

Publié par Lilianof

J’avais quatorze ans lorsque m’est venu le désir de devenir écrivain. Mais après l’adolescence, j’ai décidé de ne plus écrire. Ce n’est qu’après trente ans de silence que m’est venue l’idée d’une très courte comédie : « Un drôle d’héritage ». C’était reparti ! Après avoir été facteur dans l’Eure-et-Loir, je suis installé, depuis 2013, à Vieux-Condé, où je retrouve mes racines, étant petit-fils de mineur. La Bible et Molière sont mes livres de chevet.

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